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dimanche 9 mars 2014

Valenciennes FC - Stade Rennais FC (2-1) : L'alarme a sonné !



Au terme d'un match d'une pauvreté technique flagrante, Valenciennes s'est imposé face au Stade Rennais en prenant l'avantage sur un penalty très contestable.





Copie conforme
Hier soir, Rennes a rendu une copie à l’image de la saison : quelques coups d’éclats mais jamais de confirmation. En première mi-temps, seul Alessandrini a inquiété par deux fois l’inhabituel titulaire Novaes (4e – 31e) sans jamais ouvrir le score. Pendant ce temps, Valenciennes contrôle les attaques Rouge et Noir et réplique presque à chaque fois devant les buts de Costil. Dossevi le premier, qui manque totalement sa frappe (16e). Pujol ensuite, qui ne trouve pas le cadre après une belle tête (25e) et Dossevi encore, qui s’emmène le ballon devant la surface de Costil mais envoie le ballon dans les tribunes (42e). L’arbitre du soir, Wilfried Bien, siffle la mi-temps de ce match assez terne mais qui va sérieusement s’animer en deuxième période.
Dès le coup d’envoi du deuxième acte, Toivonen contre une frappe de Kadir et s’emmène le ballon avec beaucoup de chance pour venir battre le portier valenciennois d’une frappe croisée (48e). Rennes prend l’avantage mais le plus dur reste à venir. Valenciennes n’a plus perdu depuis 6 matchs à domicile et va réussir à continuer cette belle série. Tout d’abord avec la vendange rennaise sur deux actions en 60 secondes : Grosicki ne réussit pas à donner le ballon à Toivonen pour pousser le ballon au fond des filets, puis Konradsen, seul dans la surface, ne cadre pas sa tête à pourtant 10 mètres des buts (53e).Valenciennes ne va pas se faire prier pour égaliser : dans la continuité de l’action, Waris sur le côté, centre à ras terre pour Dossevi, qui profite d’une défense encore une fois apathique et inefficace pour égaliser (54e). 1-1 donc, Valenciennes semble prendre l’avantage sur Rennes. Si Alessandrini à plusieurs fois la possibilité de se montrer dangereux, il paye encore sa méforme du moment et ne réussit toujours pas à inquiéter la défense Rouge et Blanche. Arrive alors la 74ème minute : sur un contre mené tambour battant par Valenciennes, Doumbia se retrouve seul dans la surface, arme sa frappe, et s’écroule. Kana-Biyik qui revenait derriere, ne touche pas l’ancien Rennais mais Wilfried Bien n’hésite pas une seconde : penalty et carton rouge pour le défenseur rennais.


Comme la soirée n’est pas assez cauchemardesque pour le Stade Rennais, Costil réussit à stopper le penalty de Waris, mais ne peut empêcher sa deuxième frappe dans la continuité (76e). Le VAFC prend l’avantage et va tenir le résultat jusqu’à la fin, même si Toivonen vient placer une frappe parfaite que Novaes réussit à repousser dans les tous derniers instants du match (91e). Soirée catastrophe pour les Bretons, qui rentrent aux vestiaires en signant une copie conforme à leurs derniers matchs.



Il est où le problème ?
En cette 28ème journée de Ligue 1, le SRFC est en 16ème position avec 6 points d’avance sur le premier relégable, Valenciennes, son adversaire du soir. S’il reste un petit matelas d’avance sur la zone de relégation, nul doute que celle-ci ira en s’amenuisant si Rennes continue à produire un tel niveau de jeu. Les supporters, le staff, les joueurs… Personne n’y croyait mais on y est maintenant : Rennes lutte pour les toutes dernières places de la première division. Et arrêtons de dire que les équipes qui jouent les mêmes places sont plus faibles et plus inconstantes : elles semblent même plus fortes. Sochaux qui perd à Monaco en ayant presque dominé le match, Valenciennes qui vient battre les Rouge et Noir, Evian qui enchaîne les victoires… Et si Rennes était l’équipe la moins bien armée pour le maintien ? L’effectif a certes le niveau européen mais cette année, le groupe préfère se faire peur et s’aventurer dans des eaux très dangereuses.
Problème psychologique ? Problème tactique ? Même Philippe Montanier n’a pas “d’explication rationnelle” au problème rennais. Mais s’il n’a pas d’explication, est-il vraiment l’homme de la situation ? Personne n’en parle mais moi je le dis : Montanier ne doit-il pas se remettre en question ? Si la famille Pinault et la direction du Stade Rennais laissent un temps presque illimité à l’ancien coach de la Real Sociedad, nul doute qu’une descente en deuxième division fera ouvrir les yeux face à l’ampleur de la tâche. Pour moi, humble supporter, seuls trois joueurs semblent être à la hauteur des ambitions techniques de Philippe Montanier : Costil, Armand et Toivonen. Tous les autres font bien trop d’erreurs pour pouvoir prétendre à viser plus haut en Ligue 1. Chaque match sera maintenant à jouer comme une finale. 10 matchs, 10 finales.

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