Incapable de prendre l'avantage sur son adversaire du soir, le Stade Rennais semble s'affaiblir au fil des matchs : consternant.
Mais que font-ils pendant la semaine?
Avec une composition encore une fois plus que surprenante, Philippe Montanier essaie encore de nouvelles choses pour sortir son club de la tourmente. Mais est-ce vraiment nécessaire de ne pas faire jouer Nelson Oliveira, qui est à deux doigts de redevenir le buteur qu'il a été dans les premières journées du championnat? Pas sûr. Une bonne idée de ne pas faire jouer Konradsen à la place d'un Bakayoko qui semble manquer de fraîcheur? Pas sûr. Mais ce qui est le plus consternant dans cette équipe, c'est sa cohésion : chaque week-end, les joueurs donnent l'impression de se rencontrer pour la première fois! Un seul exemple : à la 33ème minute, Abdoulaye Doucouré victime du pressing d'Evian, préfère donner le ballon en retrait. Seulement, c'est à Benezet, l'ailier Savoyard, que le Rennais passe le ballon : aucune communication. Le "projet" de Philippe Montanier ne semble être qu'un doux rêve au vue de l'avancé du groupe. Pire, on pourrait même parler d'une régression en comparant l'animation offensive avec celle du coach Antonetti. Certains diront qu'il est tout simplement idiot d'écrire une chose pareille mais il faut regarder la vérité en face : avant, les "grigris" de Pitroipa marchaient (presque). Aujourd'hui, ce joueur détruit presque toutes les actions de son équipe. Encore une fois, si le "projet" de l'entraîneur des Rouge et Noir est de lancer plusieurs jeunes au sein du groupe professionnel, ou est Wesley Saïd? Un joueur qui semble plein d'envie doit prendre la place d'un Pitroipa totalement à côté de ses crampons. Il va falloir trouver une solution, et rapidement.
L'animation offensive : Alessandrini
C'est maintenant confirmé : si Romain Alessandrini venait à se blesser pour cette phase retour de Ligue 1, l'avenir du club breton dans l'élite se transformerait en passé. Sa finesse technique et sa vision du jeu font de lui la pièce maîtresse du jeu Rennais. Et pour cause, excepté la frappe de Doucouré repoussé par Laquait (14ème), la première mi temps ne fut qu'un long chemin de croix sans le numéro 19. Dès son entrée en début de seconde période, sa fraîcheur et sa fougue ont totalement transformé le jeu du Stade Rennais. Seulement, les destinataires de ses passes n'en profitent pas. Bref, il va falloir des recrues, et vite.
Je n'irai pas plus loin puisque je répète toujours la même chose chaque week-end ! A quoi bon supporter une équipe qui ne progresse pas et qui ne progressera jamais? Je vous dis juste à Vendredi prochain, pour le déplacement de Rennes à Lille! Entre temps, Mardi prochain, le Stade Rennais se rendra à Boulogne sur Mer pour les 16ème de finale de la Coupe de France. La rencontre n'étant pas télévisé, il n'y aura pas d'article! Bon Dimanche!
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