Auteur d'une prestation toujours aussi médiocre, le Stade Rennais permet à Sochaux de s'imposer pour la deuxième fois de la saison avant la trêve hivernale. Les Rouges et Noirs terminent eux l'année 2013 sur un 34ème match sans victoire sur 43 joués. Annus horribilis.
Rennes a creusé très profond
Je ne ferais aucun commentaire vis-à-vis des actions de ce match, étant donnée que ce n'est qu'une constante répétition semaine après semaine. Il y a un peu moins d'un mois, face à Monaco, je croyais que le SRFC avait réellement touché le fond ( cf AS Monaco - Stade Rennais (2-0) ). Ce soir, les Rennais ont réussi à me donner tort. En effet, face à la lanterne rouge du championnat, ce n'est pas un match de football professionnel que Rennes a proposé mais plutôt une soirée "portes ouvertes" aux Sochaliens, qui ont sauté sur l'occasion pour finir l'année 2013 sur une bonne note. Certes, les statistiques sont en faveur des visiteurs ( 54% de possession, 13 frappes pour 5 cadrés ) mais le doublé de Bakambu a eu raison des pauvres ambitions Rennaises de ce soir. Sans parler du résultat, le manque de justesse technique et de communication entre les joueurs sont des problèmes récurrents qui semblent impossibles à corriger avec cet effectif. En effet, les soi-disant cadres de l'équipe, en l'occurrence Sylvain Armand, Jean II Makoun ou encore Romain Danzé, sont les joueurs les plus remis en question. Romain Alessandrini, toujours aussi investi dans ses matchs, a essayé de porter à lui seul l'équipe tout entière, comme souvent cette saison. Heureusement, la trêve hivernale arrive à point nommé pour stopper cette spirale négative qui englouti de match en match le club Breton.
Montanier : période d'essai terminée
7 mois jour pour jour après son arrivée, Philippe Montanier n'a pas réussi à changer d'un iota la qualité de jeu des Rouges et Noirs. Les supporters ne demandaient pas à l'ancien coach de la Real Sociedad de faire l'impossible, mais au moins insuffler un renouveau, d'avoir de nouvelles bases de travail. Il n'en est rien. Visiblement, Montanier essaie de créer l'électrochoc à chaque match, en changeant constamment son onze de départ. Aussi, il semble avoir un "chouchou" parmi le groupe professionnel : Adrien Hunou. Seulement, le jeune Rennais ne récolte pour l'instant que la colère des supporters, qui ne comprennent pas pourquoi d'autres joueurs n'ont pas cette place privilégiée pour pouvoir s'améliorer ou au moins avoir la confiance du coach. Un certain Julien Feret, qui la saison dernière était le cadre de Frédéric Antonetti, joueur de grande qualité, qui peut s'introduire parfaitement dans le système de jeu du coach rennais, est en instance de départ du fait de son temps de jeu très faible (cf : " Deux ou trois joueurs " pourront partir cet hiver). Aujourd'hui, Philippe Montanier ne fait pas débat, il possède toujours la confiance des dirigeants. Mais il serait grand temps pour lui de montrer les qualités qui lui ont valu le prix de meilleur entraîneur de Liga 2013, pour au moins sauver le Stade Rennais de la relégation.
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Bonnes fêtes à tous!
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