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samedi 30 novembre 2013

AS Monaco - Stade Rennais (2-0) : Un cauchemar dans tous les domaines.


Cauchemar offensif, cauchemar défensif, cauchemar technique. Rennes a une nouvelle fois proposé une copie extrêmement pâle, pour ne pas dire invisible, face à des Monégasques en balade.




Que dire?

Difficile de rester objectif après un pareil match... Avec un 4ème match consécutif sans victoire, les Rouges et Noirs s'engouffrent dans le pathétique. Face à une équipe de Monaco totalement maîtresse de son sujet et pratiquement jamais inquiétée, le Stade Rennais a semblé à court de ressources mentales. En effet, après le 1er but en Ligue 1 de James Rodriguez, l'effectif Rennais ne semblait pas en mesure de ne serait-ce cadrer une frappe. Pire, ils ont préféré laisser le ballon aux azuréens et permettre à Martial d'inscrire lui aussi son premier but dans les derniers instants de la première mi-temps. La soirée ressemblait déjà à un calvaire pour les supporters rennais mais les plus courageux auront vu, durant les 45 dernières minutes, les limites techniques de leur équipe qui semblent infranchissables. Ainsi, les Bretons n'auront jamais cadré une frappe de la partie mais auront au moins réussi à finir plus bas que terre aussi bien dans le domaine technique que sur le plan collectif. Cela fait maintenant plusieurs matchs que les méthodes "Montanesque" se font attendre. Elles sont, semble-t-il, loin d'être mises en place.

L'infirmerie reprend du service, pas l'orgueil

Comme si la défaite ne suffisait pas, la fameuse période des blessures refait son apparition : Kana Biyik et Feret sortiront sur blessure et rendront visite à 4 de leurs coéquipiers dans la zone infirmerie. "Grâce" à cette soirée cauchemardesque, on peut bien évidemment commencer à tirer plusieurs constats vis-à-vis des ambitions Rennaises : l'Europe semble déjà hors de portée via le championnat et les ambitions de jeu à l'Espagnole ne verront sûrement jamais le jour. En tout cas pas avec cet effectif. Habituellement bavard, les mots ne me viennent plus, le dépit et la colère m'empêchent de rester objectif. Je préfère conclure en saluant la très belle prestation des Monégasques (sans Falcao) et vous dire à mercredi, pour un Rennes-Saint Etienne de tous les dangers.


SRFC.

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