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lundi 2 mars 2015

Stade Rennais : risée de la Ligue 1





Une victoire en refusant le jeu contre l'avant-dernier de l'élite. Voilà le résumé du match de samedi dernier. Le Stade Rennais, qui a finalement réussi à mettre fin à une disette de 10 matches sans victoire, n'a rassuré personne. Pire, le club fait preuve d'une médiocrité sans précédent, que ce soit sur le terrain ou ailleurs...


Rennes a l'habitude des mauvaises passes sur une saison depuis maintenant plusieurs années. Mais celle-ci semble être la plus chaotique. Depuis cette défaite contre Montpellier (0-4) en décembre, il y a le feu à tous les étages. Pour preuve, on ne s'est plus vraiment qui est à la tête du bateau breton, au niveau de l'actionnaire dans la plus grande hiérarchie et sur le terrain pour la plus petite. Sur le plan sportif, cette saison 2014-2015 devait être celle de la consécration pour les Rouge et Noir avec Philippe Montanier en tête, amoureux du beau jeu. Cinq bons premiers mois plus tard, l'espoir européen s'est (déjà) envolé. Un refus constant de dominer l'adversaire, lequel que soit. Un investissement très en dessous des espérances ou encore une hyper-dépendance à un seul joueur, Paul-Georges Ntep. Voilà ce qu'est le club de la capitale bretonne : un phare abandonné, que personne ne sait vraiment comment le guider vers le succès.


Car au delà des désillusions en Coupes nationale ou en championnat, une nouvelle ère semble attendre le Stade Rennais. Fini la lutte pour l'Europe, place à la course aux 42 points, synonyme de maintien en Ligue 1. Même l'entraîneur, qui fait aujourd'hui preuve d'un (faux) pragmatisme glaçant, dit ne plus avoir les armes pour atteindre les 7 premières places. Pourtant, il y a tout pour que la ville de Rennes possède un club puissant en France : un effectif de qualité, des installations au dessus de la moyenne, un public qui ne demande qu'à s'enflammer et un actionnaire qui attend des résultats pour pouvoir injecter des sommes conséquentes. Au final, le Stade Rennais est devenu la risée de la Ligue 1. Une caricature mal faite d'un club qui se dit pauvre et qui refuse de s'inscrire aux places des belles équipes de notre championnat. Même les entraîneurs adverses, comme Antoine Kombouaré, sont atterrés par la situation actuelle du club : "Je vais peut-être être dur, mais Rennes ne m’a rien appris ce soir. Si, ils m’ont appris ce qu’est gagner un match en ne jouant pas". Une belle image proposée par Philippe Montanier, qui ne cesse de décevoir depuis son arrivée en Bretagne.

Ridicule dans le jeu, mais pas seulement...


Cette situation, ce sont aussi les supporters rennais qui doivent la traverser. Et sur les réseaux sociaux, les "Twittos" les plus influents préfèrent être ironiques plutôt qu'énervés. Une nuance qui n'a visiblement pas fait l'unanimité dans l'effectif rennais. En effet, Habib Habibou, auteur de prestations de très mauvaises factures et Abdoulaye Doucouré, qui n'a toujours pas retrouvé son niveau de l'été dernier, sont montés au créneau : 


Doucouré sur Twitter


Après la défaite face à Toulouse en février dernier (1-2), un supporter a soutenu l'attaquant rennais avec un post sur son compte. Mais le centrafricain ne l'a pas entendu de cette oreille et a préféré traiter ses détracteurs de "gogoliens" : ""Frèro on essayera de faire mieux la prochaine fois. On reste la tête haute. Pourquoi tu veux répondre à des gogoliens frèro ?" Une insulte qui a fait rire la Twittosphère plutôt que de l'enflammer. Abdoulaye Doucouré, plus récemment, a tenu a salué les VRAIS supporters, après la glorieuse victoire face à Lens (0-1) (voir ci-dessus). Un sous-entendu qui ne fait pas référence au Roazhon Call, qui s'était présenté en masse à Amiens samedi dernier, mais sûrement aux nombreux supporters qui affichent un ras-le-bol légitime.


Oui, le Stade Rennais est dans une très mauvaise passe. Qui pourra vraiment faire sortir le club de cette morosité écrasante ? Une réponse que tout le monde attend...

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